UN POEME DE MARIE NOÊL
Tra la, tra la, la la, la laire !
Qui ne connaît pas ce motif ?
À nos mamans il a su plaire,
Tendre et gai, moqueur et plaintif !
L’air du Carnaval de Venise,
Sur les canaux jadis chanté
Et qu’un soupir de folle brise
Dans le ballet a transporté !
Il me semble, quand on le joue,
Voir glisser dans son bleu sillon
Une gondole avec sa proue
Faite en manche de violon.
Tra la, tra la, la la, la laire !
Qui ne connaît pas ce motif ?
À nos mamans il a su plaire,
Tendre et gai, moqueur et plaintif !
L’air du Carnaval de Venise,
Sur les canaux jadis chanté
Et qu’un soupir de folle brise
Dans le ballet a transporté !
Il me semble, quand on le joue,
Voir glisser dans son bleu sillon
Une gondole avec sa proue
Faite en manche de violon.
Tra la, tra la, la la, la laire !
Qui ne connaît pas ce motif ?
À nos mamans il a su plaire,
Tendre et gai, moqueur et plaintif !
L’air du Carnaval de Venise,
Sur les canaux jadis chanté
Et qu’un soupir de folle brise
Dans le ballet a transporté !
Il me semble, quand on le joue,
Voir glisser dans son bleu sillon
Une gondole avec sa proue
Faite en manche de violon.