BONNE FÊTE !
THERESE ,
Marithé, Maïthé
Thérèse Martin naît au 12 rue Saint-Blaise à Alençon, le 2 janvier 1873.
Son père Louis Martin (°1823 - †1894) est horloger,
et sa mère Zélie-Marie Guérin (°1831 - †1877) dentellière du point d'Alençon.
Tous les deux, font partie de la bourgeoisie aisée d'Alençon.
Louis aurait voulu devenir chanoine dans la congrégation
des chanoines réguliers du Grand Saint-Bernard (Valais - Suisse),
mais son ignorance du latin l’en empêcha.
Zélie-Marie avait voulu entrer au couvent, mais on lui avait répondu
qu’elle n’avait pas la vocation.
Aussi s'était-elle promis, si elle se mariait,
de donner si possible tous ses enfants à l'Église
À quatre ans et demi, Thérèse perd sa mère
emportée par un cancer du sein le 28 août 1877.
La famille s’installe alors à Lisieux pour se rapprocher du frère de Zélie,
le pharmacien Isidore Guérin.
Son éducation est l'œuvre, en grande partie, des bénédictines de Lisieux.
Après l’entrée de sa sœur Pauline, "sa seconde maman",
dans les ordres en octobre 1882, Thérèse tombe gravement malade.
Elle passe près de la mort, mais elle est sauvée le 13 mai 1883
après avoir prié avec ferveur devant la statue de la Vierge placée dans la chambre.
Un miracle se produit, elle voit la Vierge lui sourire.
Sa sœur aînée, Marie, rentre dans les ordres en octobre 1886.
Après le départ de sa "troisième maman", Thérèse pleure à propos de tout
jusqu'à sa complète conversion après la messe de minuit de Noël 1886.
Cette nuit-là, le Seigneur lui donne sa force divine
À l'âge de quinze ans et trois mois, elle devient enfin carmélite,
.
Huit ans plus tard, en 1896, elle est atteinte de la tuberculose.
Elle meurt de la tuberculose à Lisieux le 30 septembre 1897 à 24 ans et demi,
laissant une autobiographie, L’Histoire d’une âme,
que sa supérieure, « mère Agnès », lui avait demandé de rédiger.
Sainte Thérèse est la patronne des missionnaires,
de la France et de la Russie.